Le Champagne dans tous ses états

Après le « Brussels Champagne Festival » en Belgique les 4, 5 et 6 octobre, ce vendredi 18 octobre avait lieu le « Champagne Day » un peu partout dans le monde. Un jour où l’on célèbre ce divin breuvage sur les réseaux sociaux.

Pour rappel, la surface de production du vignoble champenois représente quasi 34.000ha et les 3 cépages principaux sont le Chardonnay, le Pinot Noir et Meunier.

Aujourd’hui, nous allons parler de l’actualité de ces bulles que l’on adore! 

2018-2019 : encore de belles années en Champagne

Le réchauffement climatique est une réalité en Champagne tout comme partout ailleurs. Le constat est sans appel: la température moyenne a augmenté de +1,1°C en 30 ans !
 
Mais, jusqu’à présent, ce réchauffement est assez bénéfique pour la qualité des vins de cette région et l’année viticole 2019 n’échappe pas à la règle. Même si comme dans de nombreux endroits du globe, il y a eu parfois des pertes dû aux gels de printemps et surtout à la canicule… Les vendanges ont débuté début septembre et se terminent actuellement. La qualité est au rendez-vous!

Chaque année, le Comité Interprofessionnel du Vin de Champagne vient présenter ses chiffres pour l’année précédente. Au global, l’export reste à la hausse: +0,6% en volume. 

Les expéditions de vins de Champagne vers la Belgique ont connu une très légère progression de +0,2% en 2018, totalisant + de 9 millions de bouteilles sans parler de celles achetées directement par les Belges sur place, en France… La Belgique est stable et reste le 5e importateur, comptabilisant quasi 6% de la totalité des exportations de Champagne dans le monde.

En réalité, les bouteilles de Champagne sont consommées en France pour environ 48% d’entre elles et à l’étranger pour le reste (notamment aux Etats-Unis, la Chine et le Japon).

Développement durable

La semaine passée, le Comité de Champagne est venu à Bruxelles pour rappeler les actions menées depuis 15 ans dans le domaine du dévellopement durable. Les producteurs de Champagne ont déjà réduit leur empreinte carbone par bouteille de 20%. L’objectif étant une réduction de 75% d’ici 30 ans.

Parmi les autres objectifs du CIVC, notons une diminution de 50% en 15 ans de l’utilisation de produits phytosanitaires et d’engrais azotés, la fin des herbicides d’ici 2025 et surtout la volonté d’engager 100% des surfaces du vignoble certifié en viticulture biologique d’ici 2030.

Cette démarche a également conduit à traiter et valoriser.90% des déchets industriels. Des efforts importants pour la planète, à suivre de près…

N’hésitez pas à découvrir aussi une nouvelle expérience oenotouristique avec http://www.pro.visitlachampagne.fr sur le web et à réécouter un extrait de ma chronique radio dans le Mag sur Antipode.

Texte et chronique radio: Muriel Lombaerts